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14 septembre 2011 par François TINDILLERE

Les répercussions de la crise de la dette sur les contrats d’assurance-vie

Les répercussions de la crise de la dette sur les contrats d’assurance-vie

Si l’assurance-vie se définit habituellement comme un placement sûr de l’épargne, la crise de la dette publique inquiète les épargnants. A tort ou à raison ?

Est-ce que les détenteurs d’assurances-vie investies en euros

Les contrats d'assurance-vie intéressent les épargnants non seulement pour leur rémunération mais aussi pour leur sécurité. Par définition, les fonds déposés sont garantis par l’assureur chargé de rentabiliser les actifs à un niveau au moins supérieur à l’inflation. Les fonds sécurisés sont investis à 80% en obligations et ce portefeuille contient pour moitié des obligations d'État. Il s’agit donc des supports les plus sécurisés puisque le risque que l’émetteur soit défaillant est… était impensable. A présent que la Grèce nous fournit un contre-exemple, les détenteurs d’assurances-vie investies en euros sont-ils légitimes à s’inquiéter ?

L'impact marginal de la crise grecque sur la rémunération des assurances-vie

Conformément à son plan de sauvetage, la Grèce a dévalué de 21% sa dette publique en rééchelonnant ses dettes. Les rendements des contrats d'assurance-vie en sortent indemnes puisque les emprunts grecs représentent pour les assureurs moins de 1% de leurs actifs. Par conséquent, les rendements des contrats d’assurance-vie ne seront impactés que de façon marginale. Précisément, la perte attendue sur les rendements des fonds en euros s’élève à 0,2% en moyenne sur un an.

Les conséquences de la faillite d'autres pays européens

Les supports d’assurance-vie se composent d’obligations d'autres pays européens dont les valeurs s’effondrent actuellement en bourse. Là encore, seule une proportion importante de titres de ces pays exposerait, a priori, la valeur du portefeuille, mais il s’avère que les positions prises sur l'Irlande et le Portugal sont minimes. En revanche, au 1er janvier 2011, les assureurs étaient plus avancés sur l'Espagne et l'Italie, représentant par exemple 8,87% de l'actif géré par CNP assurance, ou 12% chez Generali France.

 En réalité, le rendement des fonds en euros est déconnecté de la valeur de marché des obligations car, mécanisme obligataire oblige, elles doivent intégralement être remboursées par l'émetteur à l'échéance. Par conséquent, la baisse de valeur en bourse de ces titres est neutre tant pour l'assuré que pour l'assureur. Plutôt que la valeur boursière à court terme, ce qui compte c’est la santé économique de l’émetteur. S’il fait défaut, il lui appartient de constituer une provision spécifique. C’est là où les choses se gâtent car la provision sera inférieure au rendement attendu et diminuera la performance du titre.

 Tout est dans l’ampleur de cette diminution qui peut finir par affecter la solvabilité des assureurs si les rendements des fonds en euros étaient trop sévèrement remis en cause. Si les revenus des portefeuilles ne suffisent pas à couvrir le paiement des intérêts et les pertes enregistrées sur les titres de ces pays, l’assureur a l’obligation de prélever les sommes garanties sur ses fonds propres. Si ces derniers s’avèrent insuffisants, l’assureur est en faillite.

Les garanties en cas de faillite de l'assureur

Le dernier étage de la démonstration est fortement improbable en France. Si jamais la situation d’un assureur était à ce point compromise, l'État interviendrait pour renflouer la société. De plus, la France est dotée de mécanismes de sauvegarde de l’épargne des particuliers. L'autorité de contrôle prudentiel a les pouvoirs de lancer un appel d'offre afin qu’un autre assureur reprenne le portefeuille de la société défaillante.

 Aussi, le fonds de garantie des assurances couvre les avoirs à hauteur de 70 000 € par assuré et par compagnie, sans limitation du nombre de contrats d'assurance-vie ou de capitalisation détenus dans l'établissement en faillite. Par conséquent, un particulier détenteur de deux contrats d'assurance-vie ouverts dans deux sociétés distinctes bénéficiera du plafond de 70 000 € pour chacun de ses contrats.

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