Alors que l’assurance vie traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire, les résultats publiés, chaque mois, par la Fédération Française des Sociétés d’Assurances font l’objet de toutes les attentions des spécialistes, ceux-ci ne manquant pas d’analyser l’ensemble des performances de l’un des placements préférés des Français, à la recherche du moindre signe permettant de déterminer l’évolution de sa situation.

En difficulté, depuis une longue période maintenant, l’ayant amenée à enregistrer dernièrement trois mois de décollecte consécutifs, l’assurance vie préoccupe beaucoup professionnels et experts. Ayant souhaité apporter son point de vue sur cette situation, Bernard Spitz a alors indiqué, en tant que Président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances, qu’il n’y avait pas de raison de « tomber dans le catastrophisme », et ce, en dépit des nouveaux résultats enregistrés en ce mois de novembre.

Ayant représenté, durant de nombreuses années, le placement favori des épargnants français, qui voyaient en elle le moyen idéal pour préparer la fin de leur activité professionnelle et éventuellement leur succession, l’assurance vie a toujours présenté quelques défauts, le plus important d’entre eux restant le risque, en cas de décès, de ne pas voir les fonds épargnés reversés aux personnes désignées, constituant ainsi un frein pour un certain nombre d’investisseurs et un sujet de préoccupation pour le législateur, qui a d’ailleurs tenté, à plusieurs reprises, de remédier à ce problème, notamment par les lois de 2005 et 2007, ajoutant de nouvelles obligations pour les organismes d’assurance et mettant en place des dispositifs pour assurer une meilleure information des bénéficiaires.