Afer : le pouvoir aux adhérents ?

Toutefois, la question du bon déroulement démocratique de ce vote se pose car l’année dernière le président disposait en effet de la majorité des pouvoirs sur l’ensemble des votants, soit près de 10% des droits de vote et 63% des votes effectifs. Cela dit, la consultation pourra sans doute bien se dérouler car une disposition réglementaire récemment adoptée prévoit qu’une personne ne puisse désormais disposer que de 5% des droits de vote.

 Ce que corrobore l’un des adhérents de l’AFER en déclarant espérer que « l’élan suscité par les 9000 votants leur permettra de s’exprimer aussi objectivement que démocratiquement sur les résolutions qui leur seront proposées. »

Un réel besoin de transparence se fait donc aujourd’hui sentir, notamment quant aux fonctions et rémunérations réelles de certains administrateurs. Mais également vis-à-vis d’une gestion parfois hasardeuse de la suite du procès des fondateurs. Et ce besoin est d’autant plus important que le comité des sages crée en 2008 et présidé par Christian de Boissieu ne répond pas vraiment aux objectifs requis du fait même de sa nature car ses membres nommés par le président- ne rendent aucun compte à l’assemblée générale et ne peuvent être saisis par les adhérents.

On le voit, il s’agit aujourd’hui de retrouver une vraie indépendance, telle que le prévoyait l’AG de 2001. Pour autant, aucun audit n’a été réalisé depuis 2008. Et ce n’est pas tout : depuis 2009, tous les documents de l’AFER se retrouvent visés du logo de la compagnie d’assurance AVIVA, comme en début d’année avec le contrat Dépendance initié par ce même assureur et estampillé AFER.  La grogne des adhérents se fait donc de plus en plus sentir. .